Comme pour toute thérapie, la bonne planification des cas et la prévention de la maladie sont indispensables pour une réussite en implantologie. L’ostéointégration et le maintien des implants à long terme dépendent entre autres du processus de guérison et du remodelage d’un tissu osseux en santé. Les facteurs de risque locaux sont bien connus (mauvaise hygiène bucco-dentaire, maladie parodontale, traumatisme occlusal chronique, qualité et quantité d’os) mais certains, d’ordre systémique, sont moins évidents. Pourtant, la décision de poser des implants doit tout d’abord prendre en considération l’état général, l’état local ainsi que l’hygiène de vie des patients.
Certaines maladies, certains traitements médicaux ou certaines lacunes physiologiques rendent difficile, voire contre-indiquée, toute chirurgie implantaire. L’ostéoimmunologie est un domaine qui étudie la relation entre le système immunitaire et son effet sur la résorption osseuse.
De récentes découvertes de facteurs initialement attribués au système immunitaire se sont également avérées avoir un impact significatif sur la santé de l’os péri-implantaire. Une activation aberrante et/ou prolongée du système immunitaire entraîne un dérèglement de la modélisation et du remodelage osseux.
L’état de santé́ du patient et les conditions générales doivent être parfaitement étudiés avant d’entreprendre un traitement implantaire. En cas de doute, la décision de mener ce type de traitement doit être prise en collaboration avec le médecin traitant et en fonction du rapport bénéfice/risque pour le patient.