La perte d'autonomie et d'autre défis de santé qui se développent chez nos aînées limitent progressivement la prise en charge des soins buccodentaires quotidiens, et accélèrent la dégradation de leur condition de santé buccodentaire. De plus ces aînés, en raison entre autres, de nos conditions climatiques hivernales difficiles, de leurs difficultés fréquentes de déplacement liées à une condition physique altérée, au manque de temps disponible des proches aidants, raréfient leur visite chez leurs professionnels de la santé dentaire, et allongent la prise en charge de leur conditions buccodentaires déficientes augmentant d'autant l'étendue et la difficulté de traitement de celles-ci. Ainsi, la prévention du développement des caries et des maladies parodontale devient au centre des interventions à mettre de l'avant. Dans cette présentation, on décriera les conditions de santé qui augmentent le risque de développement des pathologies buccodentaires et celles qui limitent directement nos interventions en bouche, les mesures et les produits de prévention efficaces chez nos aînées, celles d'application quotidienne et celles à fréquence plus variables dans le temps. On abordera aussi l'importance de l'interdisciplinarité pour les ainés plus vulnérables vivant dans les différents type d'hébergement: à domicile et en milieu d'hébergement. On abordera finalement l'utilité des nouvelles technologies dans la prise en charge des aînés vulnérables.
D.M.D, L.L.B, D.M.Sc. - Québec, Québec
Dr Caron est professeur titulaire de gérodontologie à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval. Il a reçu le prix Hommage de l'Ordre des dentistes du Québec pour services rendu à la profession en 2024. Il est aussi chercheur aux réseaux de recherche en santé buccodentaire et osseuse du FRSQ (RSBO), en santé des population et pratiques de santé optimales du Centre de recherche du CHU de Québec et au Centre d’excellence sur le vieillissement de Québec du CIUSSS de la Capitale Nationale (CEVQ). Dr Caron a été le chef du département de la médecine dentaire du CHU de Québec pendant 16 ans jusqu'en 2024 où il traite actuellement des patients médicalement compromis. Il traite aussi des patients en perte d’autonomie dans certains centres d’hébergement privées. Il offre aussi des traitements à domicile ou en centre d’hébergement avec de l’équipements mobiles. Ses recherches sont centrées sur l’accès aux soins de patients en perte d’autonomie, sur la détection précoce d’anormalités des tissus durs et mous de la bouche comme les caries dentaires, les atteintes parodontales, les anormalités des tissus mous à l’aide d’un outil de dépistage développés pour les intervenants non-dentaire qu’il a développé à la demande du dentiste en chef du Canada. Il continu de développer des méthodes d’évaluation de la santé buccodentaire à distance utilisant les nouvelles technologies.